2013 : dans le top 10 des années les plus chaudes !
Selon l'Organisation Météorologique Mondiale, l'année 2013 s'est classée au 6ème rang des années les plus chaudes depuis 1850, exæquo avec 2007 et "la température moyenne de 2013 confirme la tendance au réchauffement sur le long terme" selon Michel Jarraud, secrétaire général de l'OMM. Pour ces deux années la température moyenne à la surface des terres et des océans c'est révélé être supérieure de 0,05 degré à la normale (calculée pour la période 1961-1990) .
Pour les terres émergées, la température moyenne de 2013 est supérieure d'environ 0,85°C à la normale, et de quelques 0,06°C à la moyenne de la dernière décennie. Elle se classe ainsi au 4éme rang des températures les plus élevées jamais observées, notamment à cause des mois de juillet et octobre qui ont été particulièrement chauds.
La déclaration du climat mondial en 2013, à paraître en mars 2014, nous livrera plus de renseignements tels que les températures régionales, les précipitations, les crues, les inondations, le niveau de la mer ou encore les sécheresses et les cyclones tropicaux.
Et chez vous ?
En France plusieurs évènements remarquables, dont vous avez été certainement témoins, se sont produits :
- Neige abondante sur tous les massifs, proche des records sur les Pyrénées en hiver 2012-2013,
- Un épisode hivernal tardif du 11 au 15 mars remarquable par les quantités de neige tombées dans le Nord-Ouest,
- Un mois de mai très pluvieux, froid et peu ensoleillé,
- Un épisode de fortes pluies et inondations historiques du 17 au 19 juin dans le Sud-Ouest,
- Une vague de chaleur sur la France du 15 au 27 juillet.
- La tempête Christian des 27 et 28 octobre et la tempête Dirk du 23 au 25 décembre
Et en 2014 ?
Mais où est donc passé l'hiver? Météo France, dans son bilan climatique mensuel a annoncé que le mois de janvier 2014 a été le plus chaud observé en France depuis 1900, ex-aequo avec 1936 et 1988. « Les températures moyennées sur la France ont été supérieures aux normales de +2,7°C », malgré un soleil timide, notamment en raison de « flux d’ouest à sud-ouest perturbés, apportant pluies et douceur maritimes ».
Ces constats sont possibles grâce aux enregistrements systématiques des variables météorologiques et climatiques, effectués depuis 1850, d'où l’intérêt de faire des observations et de récolter des données. Les observations des événements phénologiques que vous apportez à l'ODS pourront ainsi, sur le long terme, être corrélés à ces variations de températures.
Alors si vous aussi vous souhaitez participer à ces recherches nous vous donnons rendez-vous pour choisir dès maintenant des espèces à observer pour le printemps !
Si vous souhaitez aller plus loin dans la compréhension des changements globaux actuels, vous pouvez consulter le premier volet du cinquième rapport d'évaluation (AR5) du GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) qui est disponible depuis le 30 janvier (en anglais), Nous vous conseillons également de consulter la version officielle du résumé en français qui a été fait à l'attention des décideurs.
Sources :
Site de Météo France :www.meteofrance.com
Photographie : Hémisphère Ouest - Nasa - Licence CC
